Depuis le début des travaux sur l’avenue Charles Woeste en mai 2012, soit 1 an et demi déjà, hormis de nombreux soucis et désagréments, les riverains ont vu le nombre de places de parking diminuer sans cesse mais le nombre de contraventions augmenter!!!
En effet, les travaux de la STIB n’ont pas seulement rétréci les chaussées mais surtout diminué de manière drastique le nombre d’endroits où l’on pouvait laisser son véhicule tranquillement sans que la police ne vienne relever la plaque et laisser ou envoyer quelques jours plus tard une contravention au domicile… Les riverains de l’avenue Charles Woeste se disent trompés par la Région et la ministre Brigitte Grouwels en charge des travaux publics ce, malgré les séances d’informations qu’elles ont organisées avec la complicité des autorités communales jettoises mais lesquelles n’ont servi à rien sinon à leur imposer ce qui a été déjà décidé sans tenir compte de leur avis.
Avant de sortir ou ressortir après 17h00, les riverains réfléchissent mille fois sur le motif de leur sortie et l’utilité de celle-ci. Très souvent, ils y renoncent de peur de revenir en ne trouvant aucune place disponible et en circulant plusieurs fois dans les rues et avenues adjacentes tout en gaspillant le carburant de plus en plus cher, en vain avant de laisser leur véhicule n’importe où pourvu qu’il ne bloque pas la circulation d’autres véhicules. Conséquence: contravention après contravention.
Ils disent que quand il s’agit de les (citoyens) protéger en leur assurant des patrouilles régulières d’agents de police pour leur sécurité, ils connaissent par cœur les types de réponses qui leur sont données. Par contre, quand il est question de les sanctionner par des contraventions, les patrouilles sont toujours disponibles sur le terrain. Ce qui les laisse dire que la mission principale de la police dans ce quartier de Jette est de coller des amendes (contraventions) et non d’assurer leur sécurité même si certains reconnaissent que, dans le désespoir, ils se garent n’importe comment et n’importe où?
Si les autorités communales ne sont pas responsables du chantier ni du retard pris par les travaux, elles peuvent tenter de prendre en compte les désagréments liés à ces travaux et tenter d’apporter une solution aux riverains.
Afin de leur permettre:
- d’avoir un nombre supplémentaire de places, je vous demande si une partie de l’esplanade de l’église Notre-Dame de Lourdes (la partie grillagée dont l’entrée est du côté de l’avenue Charles Woeste) ne pourrait pas leur servir de parking temporaire en attendant la fin des travaux?
- de soulager leur portefeuille en cette période de crise, ne pourriez-vous pas envisager une suspension des contraventions pour une période de 6 mois, par exemple?
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Réponse de M. l’échevin Bernard Van Nuffel à la question posée par M. Jacob KAMUANGA relative aux places de parking rares et chères sur l’avenue Charles Woeste à cause des travaux
Monsieur le Conseiller,
Je tiens d’abord à rectifier votre propos en ce qui concerne les travaux de la Stib sur l’avenue Charles Woeste qui, contrairement à ce que vous affirmez, n’ont pas rétréci la voirie, ni diminué le nombre de places de stationnement. Au contraire, le projet de réaménagement de l’avenue Charles Woeste permettra d’augmenter le nombre de places de stationnement en reportant le stationnement le long du site propre du tram où il ne sera donc plus interrompu par les nombreuses entrées des garages des immeubles riverains de l’avenue.
Les autorités communales de Jette ont veillé depuis le début à accompagner ce projet régional et y porter la parole des Jettois. Mais il faut rappeler ici que la décision finale appartient à la Région, qui a délivré le permis d’urbanisme après avoir procédé à l’enquête publique et consulté les autorités communales.
J’en viens à vos questions.
En ce qui concerne la demande d’un nombre supplémentaire d’emplacements de stationnement, la partie grillagée du parvis de l’église Notre-Dame de Lourdes, que vous évoquez, est actuellement réservée à la zone de chantier de l’entrepreneur. Elle est destinée au stationnement des engins de chantier et à l’entreposage de matériel.
Quant à votre deuxième proposition, qui consisterait à suspendre l’application de la loi pour un motif de chantier, elle est tout simplement hallucinante de la part d’un mandataire politique et inaudible aux yeux des autorités publiques. Imaginez-vous un instant que le Collège demande à la police de ne pas faire respecter la zone de stationnement temporaire réservée aux riverains de la phase en chantier de l’avenue Charles Woeste, zone que le Collège a lui-même instaurée au bénéfice des Jettois qui subissent les inévitables désagréments de ces travaux?
Le Collège reste du côté des solutions crédibles et cohérentes pour les riverains du chantier. C’est pourquoi le Collège a décidé d’instaurer une seconde zone de stationnement temporaire, réservée aux riverains du chantier en cours, de l’autre côté du parc Huybrechts, le long de la rue Uyttenhove. D’autres hypothèses ont également été étudiées par nos services de l’Espace public. Il s’agissait de créer ou d’aménager du stationnement en épis dans la rue Baron de Laveleye et sur l’élargissement du trottoir à hauteur du carrefour entre cette rue et l’avenue Charles Woeste. La conclusion de cet examen est négative, l’aménagement étudié supprimerait des places de stationnement au lieu d’en augmenter.
Je conclurai en disant que le Collège continuera à rechercher et à mettre en œuvre toutes les solutions possibles qui puissent aider les riverains pendant le chantier de réaménagement de l’avenue Charles Woeste.