DéFI a proposé au conseil provincial du Brabant wallon une motion de recommandation concernant les travaux du carrefour Léonard.
Alors que la situation concernant la mobilité suite à des travaux au niveau du carrefour Léonard était déjà très compliquée, une nouvelle phase des travaux a été lancée par les autorités flamandes. Depuis le 16 avril et jusque fin octobre, le tourne-à-droite vers Waterloo depuis Auderghem est fermé, et ce, semblerait-il, suite à la découverte de problèmes de stabilité dans les tunnels. Ceci rajoute une couche à la phase de travaux déjà en cours et qui fait suffoquer le ring et plusieurs communes de la région bruxelloise, sous les embouteillages mais paralyse également dans ces embouteillages, les navetteurs en provenance de la Région wallonne en général et du Brabant wallon, voire de certaines communes du Brabant flamand en particulier.
Aucun plan de mobilité ni de mesures d’accompagnement n’ont réellement été prévus par les autorités flamandes quoiqu’en dise la Ministre Open VLD de la mobilité.
De plus, face à l’ampleur des embouteillages et à la difficulté des accès, le Siamu et les pompiers ont averti qu’ils ne seraient plus en capacité d’intervenir rapidement en cas d’accident.
Les élus DéFI du Brabant wallon sont inquiets face aux arguments guère convaincants avancés par la Ministre flamande de la mobilité.
Luc D’Hondt, chef de groupe DéFI au conseil provincial, plaide pour une suspension temporaire des travaux et l’élaboration d’un plan de mobilité adapté ainsi que des mesures d’accompagnement efficaces.
Devant le conseil provincial il revendique “Nous souhaitons la mise en place urgente d’une réunion de concertation rassemblant tous les acteurs concernés : la police, les communes impactées, les sociétés de transport en commun, les Régions et les services de secours.”
La 6ème réforme de l’État prévoyait la mise en place d’une communauté métropolitaine pour, entre autres, discuter et organiser la mobilité autour de Bruxelles et donc, la E411 passant par le Brabant wallon. C’est aujourd’hui une coquille vide, DéFI a eu raison de refuser, à l’époque, cette 6ème réforme de l’État. Luc D’hondt de s’indigner: « L’attitude de la Région flamande est totalement scandaleuse et leur gestion de ces travaux est d’un amateurisme éhonté ».
Le groupe DéFI avait déjà interpellé le Collège provincial il y a quelques mois à propos de la suppression, le 6 janvier dernier, de la ligne 345 (Brussel-Waver) de l’opérateur flamand de Lijn entre Rosières et Auderghem. Cette ligne aurait pu, pour partie, pallier à la situation actuelle et renforcer l’offre de mobilité par les transports en commun et ainsi faire partie de la solution concernant l’engorgement causé par ces chantiers de très longues durées. D’un côté la Région flamande affirme une chose et, démontre son contraire en supprimant ladite ligne de bus.
Une motion de recommandation a été proposée aux autres groupes politiques à la Province et a été, après amendements, co-signée par tous les groupes et votée à l’unanimité.
Cette même motion a été proposée par le conseiller communal DéFI à Rixensart Christian Chatelle à son conseil communal, celle-ci a été accueillie positivement par ses collègues conseillers, cette motion sera donc proposée au vote après amendements lors du prochain conseil communal. D’autres conseillers DéFI en Brabant wallon envisagent également de proposer cette motion dans leurs conseils communaux.
Pour DéFI, ça suffit ! il est temps de suspendre les travaux le temps de la concertation ! DéFI reste attentif à ce manque de concertation entre la Région flamande avec les Régions bruxelloise et wallonne comme c’est aussi le cas pour le survol de Bruxelles et du Brabant wallon notamment!
Source: https://www.defi.be/